Lettre ouverte aux membres de l’Académie française, aux écrivains, critiques, journalistes et autres représentants de la république des lettres, par Benoît Jeanjean, professeur de latin à l’Université de Bretagne occidentale et président de l’Association des enseignants en langues anciennes de Bretagne.
Notre nation s’enorgueillit de son histoire, de sa culture et de sa langue qui, bien plus encore que ses entreprises et sa technologie, contribuent au rayonnement de notre pays dans le monde entier. Partout, les amoureux de la culture française manifestent leur attachement à notre langue et à l’immense littérature qu’elle a générée et qu’elle continue de susciter. La langue de Corneille, la langue de Voltaire, celle aussi de Stendhal, d’Hugo et de Camus, celle de Yourcenar, de Duras ou de Queneau, cette langue est également la vôtre et vous en êtes à la fois un acteur, un garant et un promoteur. Elle n’est pas figée ; elle se nourrit de son passé et y puise son esprit et son âme ; le présent la féconde de sa vitalité et de son énergie et elle s’enrichit sans cesse de ses trouvailles et de ses emprunts. Le génie du français, son esprit et son âme, c’est ce qui fait la France.
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